Le 3 décembre 2025 marquera une nouvelle étape clé pour Ethereum avec le déploiement de Fusaka, une mise à jour ambitieuse visant à améliorer la scalabilité du réseau. Après Pectra et Dencun, Fusaka promet d’augmenter drastiquement la capacité des blocs, d’introduire le PeerDAS et de booster l’efficacité des rollups Layer 2. À travers une série de tests programmés dès octobre, la communauté Ethereum prépare activement cette transition, sous haute surveillance sécuritaire. Quels impacts concrets attendre de cette nouvelle évolution de la blockchain numéro deux du marché ?
Fusaka : une avancée structurante pour Ethereum
Depuis le call développeur ACDC #165 du 17 septembre 2025, le déploiement de Fusaka a désormais une date officielle : le 3 décembre 2025 sur le mainnet Ethereum. Cette mise à jour s’inscrit dans la continuité des efforts amorcés avec Dencun (mars 2024) et Pectra (mai 2025), visant à rendre Ethereum plus compétitif, notamment face aux blockchains à haut débit comme Solana ou Avalanche.
Avant son arrivée sur le réseau principal, Fusaka sera progressivement testée sur les trois testnets publics : Holesky (1er octobre), Sepolia (14 octobre) et Hoodi (28 octobre). Ces étapes permettront aux équipes techniques de valider les correctifs et de garantir un déploiement sans faille. En parallèle, la Fondation Ethereum a lancé un audit de sécurité via la plateforme Sherlock, financé à hauteur de 2 millions de dollars, avec le soutien de Gnosis et Lido.
Parmi les évolutions majeures : la capacité des blobs va plus que doubler. Introduits dans les précédentes mises à jour pour faciliter les rollups, les blobs verront leur limite passer de 6 à 21 par bloc d’ici janvier 2026. Un changement progressif mais significatif, appuyé par les résultats observés sur Devnet-5, selon Christine Kim, chercheuse chez Galaxy.
PeerDAS, gaz et EVM : les clés d’un Ethereum nouvelle génération
Le cœur de Fusaka réside dans l’implémentation de Peer Data Availability Sampling (PeerDAS), une technologie révolutionnaire pour la disponibilité des données. Ce système permet aux validateurs de ne télécharger qu’une fraction des données (blobs) nécessaires à la vérification, sans sacrifier la sécurité. Cela allège le fardeau réseau et renforce la décentralisation du système.
Autre changement spectaculaire : la hausse de la limite de gaz par bloc, qui passera de 30 millions à 150 millions d’unités. Ce x5 vise à absorber une charge transactionnelle beaucoup plus importante, réduisant les coûts des rollups sur Ethereum Layer 2, et rendant le réseau plus compétitif pour les applications décentralisées à fort volume.
Enfin, des optimisations de l’Ethereum Virtual Machine (EVM) promettent une accélération massive du traitement des smart contracts. D’après les simulations d’Optimism, ces améliorations pourraient faire passer le débit d’Ethereum de 220 opérations par seconde à plus de 3 500, un véritable bond de performance pour l’écosystème des dApps.
Conclusion:
Avec Fusaka, Ethereum confirme sa stratégie de montée en puissance progressive, combinant innovations techniques, sécurisation renforcée et vision long terme. Cette mise à jour pourrait bien changer la donne pour les rollups, tout en consolidant Ethereum comme l’infrastructure de référence pour les applications décentralisées. À l’horizon 2026, Glamsterdam est déjà en ligne de mire pour rendre les blocs encore plus rapides.
Mais Ethereum pourra-t-il maintenir ce rythme d’innovation sans compromettre sa stabilité ? La réponse viendra, une fois de plus, du terrain… et de la capacité de la communauté à tester, auditer et évoluer.
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