Crypto-actifs : la SEC annonce une nouvelle ère réglementaire sous l’impulsion de Paul Atkins

Publié le 10/09/2025

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Gabriel reyjal

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l’impulsion de Paul Atkins

Crypto-actifs : la SEC annonce une nouvelle ère réglementaire sous l’impulsion de Paul Atkins

« Le temps de la crypto est venu » : c’est par ces mots que Paul Atkins, nouveau président de la SEC, a marqué les esprits lors de la table ronde de l’OCDE à Paris, ce 10 septembre. Dans un contexte de mutation profonde du paysage réglementaire américain, cette déclaration symbolise une rupture stratégique. Fini l’approche punitive, place à une régulation claire, unifiée et favorable à l’innovation. Une orientation soutenue par l’administration Trump, bien décidée à faire des États-Unis le leader mondial des cryptomonnaies.

Vers un virage pro-crypto inédit aux États-Unis

Depuis l’élection de Donald Trump, la posture réglementaire des États-Unis sur les cryptomonnaies s’est profondément transformée. L’administration a entamé un virage stratégique en faveur de l’écosystème crypto, rompant avec des années de méfiance institutionnelle. Ce changement de cap s’est accéléré avec la nomination de Paul Atkins à la tête de la Securities and Exchange Commission (SEC), fervent défenseur d’une lecture souple du statut juridique des crypto-actifs. Lors de son intervention à l’OCDE, il a réaffirmé que « la plupart des cryptomonnaies ne sont pas des titres financiers », une position en net contraste avec celle défendue par ses prédécesseurs.

Ce nouvel élan vise à démystifier le cadre juridique pour les acteurs du marché, longtemps empêtrés dans un flou réglementaire contre-productif. En ligne de mire : une régulation unifiée des activités comme le trading, le staking ou encore les prêts crypto, aujourd’hui morcelée entre la SEC et la CFTC. Dans un geste fort, l’administration Trump a même exhorté ces deux institutions à mettre fin à leur rivalité historique pour mieux accompagner l’essor de cette industrie.

Ce changement de paradigme s’inscrit dans une stratégie globale : faire des États-Unis la capitale mondiale des crypto-actifs, capable de rivaliser avec des juridictions déjà structurées comme l’Union européenne (avec son règlement MiCA) ou Singapour. Une ambition clairement affichée à l’international et soutenue par une rhétorique offensive. « On résiste à l’invasion des armées ; on ne résiste pas à l’invasion des idées », a déclaré Paul Atkins, citant Victor Hugo.

Enjeux géopolitiques, super-apps et régulation minimaliste

Ce positionnement pro-crypto a des implications économiques et géopolitiques majeures. Le développement des stablecoins adossés au dollar américain pourrait notamment redéfinir l’équilibre du marché monétaire mondial, avec une domination potentielle des États-Unis dans les transactions numériques internationales. Cette « dollarisation numérique » inquiète déjà certains régulateurs étrangers, face au risque de perte de souveraineté monétaire.

Sur le plan technologique, Paul Atkins mise sur l’essor des « super-applications » crypto, capables d’unifier toutes les fonctionnalités clés (échange, placement, financement, etc.) au sein d’une interface unique, simple à réguler. Une manière de favoriser la conformité tout en dopant l’innovation, sans alourdir inutilement les processus. L’approche adoptée repose ainsi sur la proportionnalité réglementaire, avec un objectif clair : n’appliquer que la dose minimale de régulation nécessaire pour protéger les investisseurs.

Enfin, Paul Atkins insiste sur la nécessité d’un dialogue international renforcé, citant l’exemple de l’Union européenne et de son cadre MiCA comme une source d’inspiration potentielle. Cette coopération est perçue comme une opportunité stratégique pour harmoniser les normes, limiter l’arbitrage réglementaire et renforcer la confiance des investisseurs. En somme, l’heure est à la convergence et à l’efficience, plutôt qu’à la répression.

Conclusion:

L’intervention de Paul Atkins à l’OCDE marque un tournant pour le secteur crypto aux États-Unis. En substituant à la répression un cadre lisible et favorable à l’innovation, la SEC envoie un signal fort à l’écosystème mondial. Cette nouvelle approche, couplée à la stratégie volontariste de l’administration Trump, pourrait repositionner durablement les États-Unis comme la place forte du Web3.

Mais cette ouverture suffira-t-elle à rassurer les acteurs mondiaux et à instaurer une gouvernance transfrontalière des crypto-actifs ? Ou assisterons-nous à une nouvelle course à l’influence numérique entre grandes puissances ? Le débat est ouvert.

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